La batch d’hiver, qui a commencé le 7 janvier et qui s’achèvera le 8 mars - à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme -, compte 6 profils féminins extrêmement variés et différents, qui ont en commun la curiosité envers le monde de la tech, et l’envie d’acquérir rapidement de nouvelles compétences techniques solides.
6 femmes sur 17 étudiants : ce n’est pas encore la parité, mais le fait est que, batch après batch, la proportion de femmes augmente - que ce soit dans les cohortes ou au sein même de l’équipe du Wagon ! Alors que les rôles modèles féminins dans le monde de la tech sont encore un peu trop cachés, nous sommes très fiers de pouvoir contribuer à ce cheminement vers l’équité.
Du commerce au code
« Dans ma famille, tous mes oncles sont informaticiens, cela m’a donné envie d’étudier en informatique ; le fait d’être une femme n’a jamais été un frein pour moi. »
Grace a passé un diplôme en Commerce et Vente, puis, un an plus tard, a entamé des études en informatique. Après un stage chez CollabMachine où elle entend parler du Wagon, elle vient voir l’un des Demo Day. Attirée par l’apprentissage de Ruby on Rails et enchantée par l’ambiance et l’environnement de travail du Wagon, elle s’inscrit pour la batch d’hiver.
Une histoire de famille
De son côté, Daniella, graphiste de formation, a grandi dans une famille d’ingénieurs et de développeurs ; c’est non sans une certaine fierté qu’elle explique que sa mère était programmeuse au début des années 80. Déplorant la compétition élevée dans le domaine du graphisme et à la recherche d’un nouveau défi intellectuel, elle entend parler du Wagon grâce à sa soeur.
Préférant suivre une formation courte plutôt que de retourner faire de longues études, elle décide de s’inscrire, après s’être demandé si « c’était trop beau pour être vrai ».
L’impact de la tech dans les problèmes sociaux...
« Depuis que j’ai commencé le Wagon, j’ai un intérêt grandissant pour la tech et le rôle que celle-ci peut avoir pour résoudre des problèmes sociaux. »
Avant de venir au Wagon, Caitie souhaitait travailler dans l’immigration. Après avoir essuyé quelques désillusions dans ce domaine, elle décide finalement d’abandonner cette idée et rejoint l’équipe d’un projet dans un incubateur de start-up.
Le projet n’aboutira finalement pas, mais cela donne un nouvel élan dans sa carrière professionnelle et l’incite à s’inscrire au Wagon.
… et dans l’économie locale
Emilie a passé 5 ans au sein d’une institution de microfinance à Madagascar, en tant que Digital Financial Product Manager où elle lance, entre autres, un projet de nano crédit et de service d’épargne pour permettre aux personnes de se sortir de la pauvreté.
Impliquée dans la transformation numérique de la banque, elle se rend compte de l’importance de la réactivité à avoir en tant que compagnie, ce qui l’amène à s’intéresser à la méthode agile (cycle de développement itératif et adaptatif). En outre, elle est quotidiennement en contact avec les équipes de TI, ce qui attise sa curiosité pour le monde de la tech.
Elle finit par se sentir un peu limitée par ses compétences techniques, et s’inscrit au Wagon pour pouvoir combiner des connaissances techniques à ses compétences en entrepreneuriat afin de monter sa start-up à Madagascar.
De la photographie au code
« J’avais envie d’essayer quelque chose de nouveau et me lancer un nouveau défi surtout au niveau créatif. Comme j’avais toujours eu une certaine curiosité par rapport au UX UI design, j’ai pensé que Le Wagon serait la meilleure façon pour moi d’en apprendre plus sur cette discipline »
Après des études en histoire - et quelques voyages autour du monde qui lui font découvrir la photographie - Daniela commence à offrir des ateliers photo aux amateurs d’aventure et de plein-air.
Bien que toujours attirée par le web et curieuse de comprendre comment les sites web fonctionnent en arrière scène, c’est au moment de développer le site web pour ses ateliers qu’elle s’intéresse plus sérieusement au code et aux aspects créatifs de la tech.
Philosopher en codant
Rachelle, quant à elle, découvre le monde du code lorsque son prof de philo décide un jour de ne pas leur donner le cours prévu, mais leur montre à la place comment coder du HTML basique.
« Il nous a montré comment faire apparaître du texte sur une photo lorsqu’on survole cette dernière avec la souris. C’est super simple… mais cela m’a marquée. »
Après des études en design multimédia et développement à Toronto, elle abandonne finalement le domaine en revenant au Québec, puis commence à travailler dans la restauration. Deux ans plus tard, elle ressent l’envie de se replonger dans l’apprentissage du code, un peu plus en profondeur, sans pour autant retourner faire de longues études. Quelques recherches et comparaisons plus tard, elle était inscrite au Wagon, avec l’envie, en en sortant, d’intégrer une agence pour continuer à développer ses compétences en front-end.
Rendez-vous le 8 mars pour les rencontrer