Adopter le mode de vie digital nomad : retour sur expérience des freelances de la communauté du Wagon

Le style de vie digital nomad fait rêver beaucoup de monde — un équilibre entre travail, exploration et liberté. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment au quotidien ? Lors d’une table ronde organisée par Le Wagon, trois femmes inspirantes — Audrey, Cecilia et Ines — ont partagé leur parcours dans la tech, le freelancing et le travail à distance, et comment Le Wagon les a aidées à tracer leur chemin.
Sommaire

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🎙 Présentation des intervenantes

Avant d’explorer leurs apprentissages, faisons connaissance avec les panélistes.

Audrey est designer et développeuse front-end freelance, aujourd’hui basée à Londres. Originaire de Montréal, c’est à Shanghai que son aventure a commencé, suite à un atelier de création de landing page animé par Le Wagon. Après avoir terminé son bootcamp en 2017, elle s’est lancée dans une carrière 100 % freelance.

« Je faisais tellement de missions en freelance que je n’avais même plus le temps de chercher du travail. »

 

Cecilia est guitariste classique et historienne, originaire du Chili, qui s’est reconvertie dans la tech pendant la pandémie. Après avoir participé à un bootcamp de code pour femmes en Amérique latine, elle a commencé à travailler à distance et n’a plus arrêté de voyager depuis.

 « Ça fait maintenant trois ans et demi… J’ai vécu, voyagé et travaillé en solo depuis treize pays différents. »

 

Ines est diplômée en sciences politiques et est devenue développeuse web freelance. Après avoir travaillé dans le marketing, notamment chez Le Wagon, elle a suivi le bootcamp de développement web à temps partiel et a choisi une toute nouvelle voie.

« À la fin du bootcamp, c’était très clair pour moi : je voulais coder davantage et en faire ma carrière. »

 

Pourquoi le freelancing et le travail à distance ?

Chacune a partagé ses motivations personnelles à choisir ce mode de vie. Pour Ines, c’était une question de liberté et de flexibilité :

 « Je voulais avoir plus de temps pour faire autre chose que travailler, comme randonner, grimper et passer du temps dehors. »

Cecilia, elle, cherchait une expérience culturelle plus profonde :

« J’ai vraiment besoin d’endroits calmes… mais je cherche surtout une expérience plus locale. »

Audrey a ajouté une raison plus pratique :

« Je suis un peu tombée dans le freelancing… Ça m’a permis de bouger de pays en pays sans trop impacter ma clientèle. »

 

Le Wagon a joué un rôle clé dans ces transitions, en apportant à la fois des compétences techniques et un sentiment de communauté.


« Rencontrer des gens qui avaient ce mode de vie… m’a montré que c’était possible. » – souligne Ines

 

À quoi ressemble une journée type pour un digital nomad ?

Spoiler : il n’y en a pas.

Cecilia a cassé un mythe répandu :

« Les gens pensent souvent que les digital nomads sont toujours en vacances… mais ma vraie vie, c’est beaucoup de travail. »

Elle essaie malgré tout de se réserver du temps libre, notamment le lundi matin et le vendredi après-midi.

Ines confirme :

 « Il n’y a pas de journée type… Parfois je prends une après-midi ou un jour de congé. Quand j’ai beaucoup de boulot, je travaille plus qu’un employé à temps plein. »

Audrey, aujourd’hui à la tête d’une entreprise, note que la flexibilité s’accompagne aussi de contraintes administratives :

 « Chaque fois que j’ai dû déménager quelque part, j’ai dû… créer légalement l’entreprise, puis gérer toute la comptabilité qui va avec. »

 

Trouver sa communauté dans une vie nomade

Malgré les déplacements constants, le sentiment d’appartenance reste essentiel.

Cecilia insiste sur la valeur des liens locaux créés via Le Wagon :

 « J’ai pu rencontrer des Waggoners à Mexico, Santiago, Buenos Aires, Montréal… C’est toujours rassurant de savoir qu’on a une communauté pas loin. »

Ines s’appuie sur les canaux Slack et freelances de Le Wagon :

« J’ai trouvé environ 75 % de mes contrats grâce à Le Wagon… Je me sentais un peu plus en confiance, parce que je savais que les gens avec qui j’allais travailler connaissaient ce que moi je ne maîtrisais pas encore. »

Audrey ajoute :

 « Toutes les communautés dont j’ai fait partie étaient en ligne… mais maintenant que je suis au Royaume-Uni, je cherche activement à participer à des conférences et des événements. »

 

Outils, conseils et réalités de la vie freelance

Réussir en freelance demande de l’organisation et des limites claires.

Cecilia ne jure que par Google Calendar :

 « Ça peut paraître très simple… mais c’est excellent pour la tranquillité d’esprit. »

Audrey organise tout avec Notion et Calendly :

 « Je suis tous les projets et leur avancement… et j’essaie de garder un lien Calendly actif pour éviter les allers-retours d’emails. »

Ines reste transparente :

 « Je ne suis pas super bien organisée… mais j’utilise un logiciel de suivi du temps. Même si le projet est payé au forfait, c’est important de savoir combien de temps tu y as passé. »

 

Côté paiements, Audrey recommande les contrats et les acomptes :

 « Je demande presque toujours 50 % à l’avance, puis 50 % à la livraison. »

Ines ajoute :

 « Il y a toujours des paiements en retard… Ça fait partie de la réalité. »

 

Conclusion : conseils pour celles et ceux qui veulent se lancer

Invitées à partager leurs conseils, les intervenantes ont dégagé plusieurs grandes idées :

👉 Lancez-vous avant de vous sentir “prêt·e”. Cecilia le dit très bien :

« Parfois, on pense qu’il faut être prêt… mais on apprend en cours de route. »

👉 Commencez en toute sécurité. Ines recommande :

« Si vous avez déjà un emploi… c’est peut-être une bonne idée de trouver votre premier contrat freelance pendant que vous y êtes encore. »

👉 Pas besoin de clients locaux. Audrey explique :

« Ma base de clients n’a jamais changé selon où je me trouvais… en tant que freelance dans la tech, le monde est littéralement ouvert à vous. »

Et surtout : appuyez-vous sur votre communauté. Que ce soit via le réseau alumni de Le Wagon ou des événements locaux, le lien humain est fondamental.

 « C’est un processus fait d’apprentissages, d’erreurs, puis d’apprentissages, puis d’erreurs. » –  conclue Cecilia

 

🎥 Voir le replay de la table ronde

 

Si vous souhaitez rencontrer les intervenantes, ou découvrir comment démarrer votre propre parcours tech, Le Wagon propose des ateliers gratuits, des bootcamps immersifs et une communauté mondiale de passionnés de tech et de pédagogie. Que vous souhaitiez changer de voie, monter en compétences ou simplement explorer, il y a une place pour vous.

 

👉 Prêt·e à franchir le premier pas ? Réservez un appel avec un conseiller pédagogique ou inscrivez-vous à l’un de nos prochains événements.

 

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