Lors d’une récente table ronde, trois anciennes élèves du Wagon ont parlé de leur parcours dans l’industrie technologique.
Alina, développeuse front-end, Capucine, analyste de données, et Camille, développeuse full stack, ont partagé les défis auxquels elles ont été confrontées et leurs réflexions sur l’évolution de leur carrière.
Alina : « J’ai travaillé dans le marketing et les médias sociaux dans l’industrie du jeu vidéo. Je ne m’étais jamais imaginée développeuse jusqu’à ce qu’un ami ayant une formation similaire en communication se lance dans le codage. Cela m’a incitée à explorer le développement web grâce au bootcamp Le Wagon en 2019. J’ai été surprise de voir à quel point le codage pouvait être créatif et épanouissant, et c’est depuis devenu ma carrière. »
Capucine : « Je travaillais comme chef de projet chez Airbnb, en me concentrant sur l’analytique, ce que j’adorais. Lorsque le COVID a frappé, j’ai perdu mon emploi et j’ai vu une opportunité de bourse avec Le Wagon. Bien que j’aie d’abord pensé que l’analyse de données n’était pas faite pour moi, la bourse était une chance que je ne pouvais pas laisser passer. Cela a complètement changé mon parcours professionnel, et maintenant je travaille comme analyste de données, ce que je trouve incroyablement gratifiant ».
Camille : « J’étais freelance en graphisme et création de contenu avant de rejoindre Le Wagon en octobre 2018. Un ami m’a suggéré d’essayer le développement web, étant donné mon intérêt pour le codage et le design. Le bootcamp a changé la donne, et je travaille depuis dans le développement web. »
Alina : « Inconsciemment, je ne voyais pas beaucoup de femmes dans la technologie, ce qui a influencé ma perception. Mon père travaillait dans la technologie, mais je ne voyais pas cela comme un domaine créatif. Il a fallu que quelqu’un comme moi réussisse à coder pour que je me rende compte qu’il pouvait s’agir d’une carrière épanouissante. »
Capucine : « Quand j’étais plus jeune, je faisais partie d’un club de robotique, mais ce domaine ne me semblait pas accessible en raison d’un manque de modèles. Je n’ai pas envisagé cette option jusqu’à ce que la réussite d’un ami dans la technologie me fasse comprendre que c’était possible. »
Camille : « Je n’ai pas envisagé activement la technologie en raison d’un manque de représentation féminine et de modèles dans mes années de formation. Je me suis orientée vers les domaines du commerce ou de la médecine, la technologie me semblant exclue. Ce n’est qu’après la suggestion d’une amie et ma propre expérimentation du codage que j’ai reconsidéré la question.
Capucine : « Les femmes sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes dans le secteur de la technologie, et il est essentiel de lutter contre les préjugés en matière de recrutement. Des pratiques d’embauche diversifiées et l’inclusion dans les équipes peuvent conduire à une augmentation du nombre de femmes aux postes de direction. Plus nous embauchons de femmes, plus nous avons de chances de les voir occuper des postes de direction. »
Alina : « L’industrie technologique évolue et, bien qu’il y ait encore plus d’hommes aux postes de direction, les entreprises commencent à mettre l’accent sur la diversité. Le fait d’avoir plus de modèles et de mentors féminins peut aider à inspirer et à guider les femmes vers des postes plus élevés. »
Camille : « Je suis d’accord pour dire que si le nombre de femmes dans la technologie a augmenté, les postes à responsabilité ne sont toujours pas représentés par des femmes. Il est essentiel de favoriser des environnements qui soutiennent et encouragent les femmes à postuler à des postes de direction et de plaider en faveur de modalités de travail flexibles. »
Alina : « La flexibilité du travail à distance a été un atout important pour moi. Elle permettait un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ce qui était encore plus important pendant la pandémie, lorsque le travail à distance s’est généralisé. »
Capucine : « Je trouve la flexibilité très attrayante dans les fonctions techniques. La pandémie a accéléré l’adoption du travail à distance, ce qui m’a permis de mieux gérer mes engagements professionnels et personnels. »
Camille : « La pandémie a entraîné une vague d’embauches dans le secteur de la technologie et du travail à distance, ce qui a été un changement positif. Cependant, à mesure que le secteur se stabilise, il est important de maintenir la flexibilité pour continuer à attirer et à retenir les talents. »
Camille : « Je recommande vivement l’utilisation de Notion pour l’organisation des tâches personnelles et professionnelles. Il s’intègre bien avec d’autres outils et permet de tout garder au même endroit. »
Alina : « Je suis des codeuses sur Instagram pour me motiver et j’utilise des ressources comme la chaîne YouTube de Kevin Powell pour le développement front-end. Ces plateformes offrent des perspectives et une inspiration précieuses. »
Capucine : « Le blog Towards Data Science est une excellente ressource pour se tenir au courant des tendances et des connaissances en matière de science des données. Il est inestimable pour l’apprentissage continu dans le domaine. »
Alina : « Mettez en valeur vos points forts et ne laissez pas le doute vous freiner. Il est essentiel d’avoir confiance en soi et de s’exprimer. Reconnaissez que vous apportez des compétences et des perspectives uniques.
Capucine : « Profitez des bourses et des programmes de formation. Ils peuvent offrir de précieuses opportunités et ouvrir la voie à de nouvelles carrières. N’ayez pas peur de postuler à des postes même si vous ne remplissez pas toutes les conditions requises. »
Camille : « Postulez à des postes qui vous intéressent, même si vous ne remplissez pas tous les critères. J’ai observé que l’on postulait sans répondre à toutes les exigences, alors ne laissez pas le perfectionnisme vous freiner. »
Chez Le Wagon, nous nous efforçons de créer une industrie technologique plus inclusive. Nous soutenons les femmes et les groupes sous-représentés en nous associant à des organisations engagées, en organisant des événements, en offrant des bourses et en créant un lieu de travail où chacun se sent valorisé.
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