Quand on arrive au Wagon, on a souvent une idée derrière la tête : lancer son projet, devenir développeur, product owner ou free-lance ... Mais on sait aussi que l’après Wagon n'est pas un chemin tracé d'avance.
Théo, alumni du batch #206 Lille, a eu l’occasion d’expérimenter un changement de trajectoire depuis sa sortie du Wagon.
Une envie d’entreprendre qui mène au Wagon
L’histoire commence avec l’envie d’entreprendre. Déjà étudiant en école d’ingénieur (
ISEN Lille, spécialité micro et nano technologies), Théo porte le projet de l’entrepreneuriat.
Comme beaucoup d'entrepreneurs, il fait le choix d’acquérir de l’expérience avant de se lancer. Il construit alors son CV d’ingénieur qualité : dans la microélectronique automobile, puis chez Castorama.
Quelques années plus tard la fibre entrepreunariale est toujours aussi présente. Théo coche une par une les conditions qu’ils s’est fixé avant de créer sa boite :
- avoir de l’expérience - check ✔️
- se former à la gestion et au management : check ✔️en 2014 en intégrant Ecole des Managers du CEPRECO/CCI de Lille
- se mettre à jour sur le numérique ...
Sauf que : le numérique, Théo n’y avait pas retouché depuis 10 ans !
Un ami lui parle du Wagon. Il découvre l’univers du bootcamp autour d’une bière (la base !) et quelques semaines plus tard se retrouve sur les bancs du Wagon.
C’est parti pour 9 semaines à fond !
Tous les jours apprendre de nouvelles choses
⚒ Réfléchir et apprendre de nouvelles logiques
Se mettre à jour sur les méthodologies de travail
☕️ Boire beaucoup de cafés
Jurer encore sur les exercices autour de Air Bnb
Mais surtout apprendre le code, les 9 semaines sont passées très vite et surtout furent passionnantes.
Un projet culturel qui mène à la création d’une agence de développement
Fin 2018, Théo sort du Wagon avec une nouvelle vision et un bon bagage technique qui lui permet de se mettre à d’autres technos : Flutter pour les app mobiles et Angular, Vue/Nuxt côté front.
“Avec le RoR, le Wagon nous donne les bases. Ce qui permet sans difficulté d’apprendre de nouveaux frameworks et languages front ou back.”
Avec Adrien, son ami d’ISEN et développeur aguerri, ils lancent un premier MVP. Une app mobile qui pimpe les visites des musées et autres sites culturels avec du contenu.
L’idée séduit l’incubateur d’Euratechnologies (
programme STRAT) et c'est parti pour confronter l'app au marché. Quelques semaines plus tard le verdict tombe : les visiteurs approuvent mais pour les sites culturels le besoin n’est pas critique. Nos deux cofondateurs doivent itérer.
C’est en se creusant la tête sur une solution de rebond dans les couloirs d’Euratech - que Théo et Adrien se font repérer par celui qui va devenir leur premier client ! Mais attention, il ne s’agit pas d’un directeur de musée mais d’un entrepreneur qui cherche des développeurs.
Bingo ! Ils viennent en fait de mettre le doigt sur un autre marché : celui des prestations en développement.
Théo et Adrien décident alors se re-positionner de manière plus générale sur le développement d’applications web et mobile car :
” Il y a un vrai marché autour de la prestation de développement ”
Depuis la création de
Code & Brew le carnet de commandes est rempli !
Leur expérience entrepreneuriale leur a permis de confirmer leur appétence pour le code et la solidité de leur équipe.
Ils gardent en tête le fait que dans les techno numériques tout va très vite :
“Cela nous pousse quotidiennement à remettre en question les modèles, les languages et frameworks utilisés.”