Devenir développeur.se après le Wagon : l’histoire de Rémi, Thibault et Christophe

Découvrez les parcours de Thibault, Christophe et Rémi. Alumni des batchs #5 #108 et #145 de Paris et Lille ils se reconvertissent en tant que développeurs à l'issue de la formation et rejoignent l'équipe de Hosman, startup fondée par un entrepreneur du Wagon.
Sommaire
Des solutions existent toujours, apprendre à les chercher est primordiale et le Wagon nous prépare spécialement bien à ça.

En quoi consiste le poste de développeur chez Hosman ? 

Rémi : Notre job chez Hosman est de créer des fonctionnalités qui facilitent la vie de nos utilisateurs, que ceux-ci soient nos experts ou nos clients, c’est-à-dire les propriétaires de biens immobiliers. Comme tous les developpeur.se chez Hosman, je code sur l'ensemble de la stack. Ça inclut plein de trucs chouettes : de la requête SQL qui file droit, de la manipulation de données en Ruby, la conservation d’une base de code proprette et testée, des vues qui ont de l'allure, documenter tout ce petit monde, etc. C’est aussi avoir le privilège de poser plein de questions de noob à mes camarades plus expérimentés et de partager sur mon site ce que j’apprends pour aider la communauté.

Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?

Rémi : En ce moment, je crée la structure nécessaire pour permettre la diffusion de nos annonces sur une quarantaine de portails différents en un clic ou encore faciliter la récupération des avis de nos clients en deux temps trois mouvements.

Thibaut : Je travaille sur un changement de relations entre plusieurs tables de la base de données pour servir l’évolution de nos besoins, notamment l’analyse et le suivi des parcours de nos utilisateurs, mais aussi rendre notre application scalable et agile.

Christophe : Pour le moment je travaille sur l'intégration d'une API, sur la plateforme d'Hosman, d'un partenaire qui a pour but principal de faciliter encore plus l'expérience utilisateur et de réduire le temps que les experts immobiliers prennent à gérer certaines actions manuellement aujourd'hui.
De gauche à droite : Thibault, Benjamin, Rémi et Christophe
Lorsque j'ai décidé de chercher un premier poste de développeur, j'ai rencontré beaucoup de monde pour avoir un meilleur aperçu du marché. Cela m'a permis de lister ce que je ne voulais pas, puis d'affiner les critères sur lesquels je ne pouvais transiger.

Comment vous organisez-vous au sein de l'équipe ?

Thibault : Le CTO de Hosman, Benjamin Bavuz (et moi dans une moindre mesure) attribuons des tickets de développement aux membres de l’équipe. En dehors de mes tickets, je suis support pour les autres développeurs afin de les orienter ou bien de travailler en pair programming avec eux si besoin.

Christophe : Nos principaux outils pour la gestion de projet sont Slack pour communiquer entre nous, Trello pour la gestion des tâches et GitHub pour le versionning. Nous ne fonctionnons pas vraiment sur un modèle SCRUM dû à la taille de l’équipe. Cependant on se réunit chaque matin pour faire le point de la journée précédente et chaque membre de l'équipe sait à tout moment ce sur quoi les autres travaillent.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Hosman ?

Christophe : A ma sortie du Wagon, j'ai été contacté par une grosse entreprise dans le domaine de la régulation de fonds d'investissements au Luxembourg. J'y ai travaillé pendant 1 an comme développeur full-stack également. J'y ai énormément appris car l'application sur laquelle je travaillais est une application Rails gigantesque avec plus de 2000 controllers et pas loin de 500 modèles, ce qu'on n'a pas forcément l'occasion de voir au Wagon en 9 semaines. Au bout d'un an j'ai senti le besoin de changer non pas de métier mais d'environnement de travail. Quelque chose de plus satisfaisant avec de réels retours clients et un esprit plus entrepreneurial que ce que j'ai pu vivre dans ma première expérience en tant que développeur. Lors de mes recherches j'ai vite été séduit par Hosman et sa volonté de réellement disrupter un marché.

À la sortie du Wagon, on a une très bonne base technique et comme dit précédemment on a surtout une grande capacité à chercher l'info.

Rémi : Lorsque j'ai décidé de chercher un premier poste de développeur, j'ai rencontré beaucoup de monde pour avoir un meilleur aperçu du marché. Cela m'a permis de lister ce que je ne voulais pas, puis d'affiner les critères sur lesquels je ne pouvais transiger. Mes critères clefs : pouvoir produire le meilleur code possible et progresser techniquement, cultiver un environnement de travail calme : pas de hustle, de grind et autres cultures toxiques de ce genre-là, me sentir en sécurité au sein de l'équipe : pouvoir poser des questions bêtes, travailler avec des personnes qui partagent les mêmes valeurs, avoir un très (très) bon fit avec l'équipe et un bon mix d'autonomie, de flexibilité et de soutien.

Thibault : C’est la présentation de Benjamin Bavuz (cofondateur et CTO de Hosman) qui m’a attiré mais surtout, j’étais très motivé par le challenge technique derrière le besoin d’automatisation d’un secteur immobilier qui n’a pas encore profité des nouvelles technologies. Je portais déjà un intérêt pour le secteur, ayant fait mon mémoire d’école de commerce sur différents types d’investissement immobilier et ayant travaillé à la gestion d‘actifs immobiliers avant ma reconversion.

Que tirez-vous de votre expérience au Wagon ?

Rémi : Apprendre à apprendre. Quand tu sors du Wagon, sauf cas exceptionnel, tu es techniquement novice. Mais tu sais chercher l'info, la remanier et la tester. Et cette méthodologie te fait progresser très très fort. Aujourd'hui, je n'ai pas de base technique préexistante sur une foule de sujets. Ça ne m'empêche pas de trouver de (bonnes) solutions à nos problèmes et de créer beaucoup de valeur au passage.
Un exemple, j'ai découvert les fichiers temporaires (Tempfile ) il y a quelques mois. Après les avoir utilisés dans une feature, j'ai écrit un article sur le sujet. Cet article s'est retrouvé peu après dans la plus grosse newsletter de développeurs Ruby : Ruby Weekly. C'était une chouette leçon, même quand on débute sur un sujet, on peut partager le peu qu'on sait. Il y a toujours quelqu'un qui y trouvera un intérêt et ça aussi, c'est le coeur de la méthodologie du Wagon.

Thibault : Les heures d’apprentissage en duo et les projets de groupe me sont utiles au quotidien avec l’équipe !

Christophe : Penser avant de coder, comme pour chaque problème posé dans la stack du Wagon. Des solutions existent toujours, apprendre à les chercher est primordiale et le Wagon nous prépare spécialement bien à ça.
Thibault, Christophe et Rémi

Quels sont vos conseils pour ceux qui souhaitent devenir developpeur.se.s après leur formation au Wagon ?

Thibault : Beaucoup de lecture de documentation, faire l’effort de persévérer sur un développement difficile (c’est en général dans ces cas que j’ai beaucoup appris), mais se donner un temps fixe pour essayer, après cela ne pas hésiter à demander de l’aide pour ne pas se bloquer et voir sa motivation chuter. Travailler en groupe juste après la formation est un bon moyen de monter en compétences, travailler avec un senior qui peut enseigner les bonnes pratiques c’est encore mieux.

Rémi : Embrasser les spécificités de son parcours, je suis un ancien restaurateur de vitraux qui, aujourd'hui, fait du développement. Et la somme de ces expériences particulières apporte des compétences très prisées par l'équipe. Parler avec des developpeur.se plus expérimenté.e.s, cela permet d'évaluer son niveau technique en permanence et d'apprendre au passage. Ne pas s'excuser d'être là. On entend beaucoup parler du fait que les juniors sont un poids pour les entreprises. C'est un de ces poncifs que tout le monde annône sans y réfléchir.  Mais beaucoup de juniors créent une valeur dingue pour leurs employeurs, ils aident à simplifier du code trop complexe, mal abstrait, pour l'usage actuel, ils documentent une codebase, des flux de données pour le reste de l'équipe et plus simplement ils codent des features essentielles. Sans juniors, pas de (futurs) seniors. S'amuser et partager, sinon, à quoi ça sert ?

Beaucoup de juniors créent une valeur dingue pour leurs employeurs, ils aident à simplifier du code trop complexe, mal abstrait, pour l'usage actuel, ils documentent une codebase, des flux de données pour le reste de l'équipe et plus simplement ils codent des features essentielles.

Christophe : À la sortie du Wagon, on a une très bonne base technique et comme dit précédemment on a surtout une grande capacité à chercher l'info. Le manque de confiance (techniquement parlant) peut nous pousser au début à accepter un peu trop vite la moindre opportunité qui se présente et peut aussi être un frein dans d’autres par peur d'échouer. Mais l'expérience est la meilleure école pour apprendre et on a je pense, les bagages nécessaires pour la majorité des postes de developpeur.se Junior. Alors fonce !
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Olivier Riccini est analyste programmeur chez CGI. Avant cela, alors qu’il avait envie de partir

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