Après une expérience dans un grand cabinet d'audit, Antoine décide de rejoindre les bancs du Wagon. Ce créatif en quête de sens avait pour principal objectif d'acquérir des compétences techniques pour donner vie à ses projets.
Sommaire
Un parcours idéal mais qui sonne faux
J'ai terminé mes études supérieures dans une école de commerce avec une spécialité en études financières. Une fois mon diplôme en poche, j'ai démarré la vie active dans un grand cabinet d’audit où je faisais aussi bien de l’audit financier que de l’expertise comptable. Toujours dans cette entreprise, pendant 1 an, je faisais du conseil aux entrepreneurs. Je côtoyais désormais tous les jours des porteurs de projetsdrivés par le sens qu’ils donnaient à leur entreprise. Le sens justement…C’est ce qu’il me manquait à ce moment là. Je me suis rapidement rendu compte que je n'avais plus envie de me lever le matin pour aller travailler et que j'étais en quête d’un projet avec, vous l’avez deviné, du sens. Le conseil que je peux donner, c'est que si tu te lèves le matin et que tu n'as pas la banane, démissionne le plus vite possible ! C'est donc ce que j'ai fait.
Remise en question et quête de sens
La planète peut-elle survivre à notre mode de consommation actuel ? Pour moi, la réponse est non. Il faut changer nos habitudes et acheter plus responsable, que ce soit pour la nourriture ou nos vêtements. Peu après ma démission, je me suis engagé au sein de l'association « I Boycott » qui prône la consommation responsable. Je venais de trouver le sens que je recherchais : faciliter une consommation plus responsable. Parce qu'en changeant notre manière de consommer, on peut changer beaucoup de choses dans ce monde, surtout quand on est 7 milliards :)
"Pour moi le Wagon, c’est vraiment une boite à outils pour entreprendre."
L'envie d’entreprendre continuait de m’accompagner chaque jour mais mon parcours scolaire ne m'avait donné que des compétences dites “support” (finance, marketing, management) avec lesquelles j'estimais ne pas pouvoir créer une entreprise. Il fallait que j'apprenne à créer du concret, avoir de réelles compétences que je pourrais utiliser pour réaliser mes propres projets. Le premier réflexe que j'ai eu a été de m’auto-former en commençant par HTML, CSS et Javascript. Mais il fallait aller plus vite, plus en profondeur. Mon second réflexe à été de chercher une formation qui me permettrait d'emmagasiner un maximum de compétences en un minimum de temps. Je me suis dit qu'il n'y avait rien de mieux qu’un Bootcamp de code pour réunir ces deux critères.
Entreprendre, mais comment ?
C’est grâce à un article sur les partenariats avec HEC que j'ai découvert Le Wagon. J'ai surtout été captivé par le slogan : « donner des compétences techniques aux esprits créatifs ». C’était exactement ce que je recherchais, donner vie à mes projets. Pour moi le Wagon, c’est vraiment une boite à outils pour entreprendre : les 15 derniers jours du Wagon sont d'ailleurs réservés à la création d’un produit web. C'est à ce moment que mon engagement pour une consommation plus responsable et mes compétences techniques fraichement acquises ce sont réunis. Je me suis dit qu'il manquait une plateforme qui sélectionne et rassemble les plus belles marques de vêtements éthiques et responsables. Elles n'ont pas encore la renommée qu'elles méritent. L'objectif ? Regrouper ces belles marques sur un même site, les mettre en lumière et donner le maximum d'informations aux consommateurs : impact des matières premières utilisées, conditions de fabrications, labels...
Le Wagon : un accélérateur d’idées
Au Wagon, j'ai appris que dans le web chaque problème a sa solution, c’est quelque chose dont je n'avais pas conscience. Pendant mes études quand on me disait "ce n’est pas possible" et bien ce n’était pas possible. Là, à chaque fois que tu as un problème on te répète pendant 9 semaines qu'il faut sans cesse tester et itérer pour parvenir à une solution.
"Si je n'avais pas fait Le wagon je n'aurais pu monter WeDressFair."
Quand tu veux être entrepreneur, le programme du wagon te permet vraiment d'avoir le bon état d'esprit et une vision globale de ton produit. Il ne s'agit pas juste de coder un site internet, désormais je peux aussi bien parler de front, que de base de données sans peur de passer à côté de quelque chose d'important. Je comprends comment les choses fonctionnent et s'articulent entres elles. Si je n'avais pas fait Le wagon je n'aurais pu monter WeDressFair, même en ayant les idées et les moyens financiers me permettant de travailler avec un développeur ou une agence, je n'aurais eu aucun moyen de jugement objectif sur la compétence des personnes avec lesquelles j'aurais pu travailler.
Le Wagon, c'est une communauté de plus de 10 000 personnes sur laquelle on peut compter !"
Savoir coder m’a permis d'être autonome, d’améliorer mon projet continuellement et d'être agile lorsque l'on me proposait des solutions qui semblaient pertinentes. J’ai eu la chance d’avoir été aidé par la communauté du Wagon, en particulier un étudiant qui était de ma promotion ainsi qu'un professeur du Wagon Lyon (qui a finit par rejoindre l'aventure et est désormais CTO de WeDressFair). Le Wagon, c'est Une communauté de plus de 10 000 personnes sur laquelle on peut compter ! Je suis persuadé que c'est indispensable d'avoir des compétences techniques pour être en mesure de prendre des décisions pertinentes sur les problématiques de ton produit. Comme le dit l'adage, sans langage commun les affaires ne se règlent pas.
WeDressFair ou comment valoriser la mode responsable
Aujourd’hui, nous sommes accompagnés par un accélérateur de projets à impact social et environnemental, MakeSense. Petit à petit, l'équipe s'est étoffée, nous sommes maintenant 10 personnes dont Benoit et Anthony, deux développeurs qui ont eux aussi décidé de changer de vie en faisant Le Wagon Lyon. Nous venons de sortir la deuxième version de notre site. Et cela fait maintenant 6 mois que notre première boutique physique a ouvert ses portes. Notre objectif est de référencer de plus en plus de marques éthiques et transparentes tout en s'assurant qu'elles respectent nos critères de sélection. Le but serait que WeDressFairdevienne un label de qualité à part entière.
Aujourd'hui, je suis heureux et fier de pouvoir collaborer avec des personnes qui veulent avoir un impact positif sur le monde et qui ont envie de mener des actions qui ont... du sens.